Rédaction Le 2021-08-21 06:40:08, La privatisation du pétrole et des investissements en Algérie
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Dans le cadre des réformes économiques tant attendues, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’adoption de la « privatisation » en vendant des participations dans des entreprises publiques et des banques. La décision du président algérien intervient alors que la croissance économique s’est contractée de 4,6% l’année dernière, en raison de la baisse de la demande de pétrole et de gaz, qui représentent 60% du budget de l’Algérie et 94% de ses recettes d’exportation. Outre les répercussions de la situation sanitaire dues au « Covid-19 », les rapports internationaux tablaient sur une série d’indicateurs négatifs auxquels l’Algérie est confrontée cette année, dont les plus importants sont : un déficit de la balance commerciale estimé à environ 11 milliards de dollars, et une augmentation du ratio de la dette publique au PIB de 53 % à 63 % .
Mais le plus important reste que les réserves de la banque centrale sont passées de 195 milliards de dollars en 2013 à 53 milliards de dollars en 2019, puis à environ 44 milliards de dollars en juillet dernier. Si l’équilibre financier de l’État algérien exige un prix du pétrole de 160 $ le baril (selon les estimations du Fonds monétaire international), ce qui est impossible pour les marchés mondiaux à voir à court terme, comment l’Algérie fera-t-elle face aux défis de sa crise financière avec la prix actuel de moins de 70 $ le baril, et avec des exportations en baisse en même temps ? L’Algérie s’appuyait sur les revenus pétroliers nationalisés en 1971. Cependant, 16 ans après cette date, une nouvelle loi a été promulguée qui ouvre le sous-sol aux entreprises étrangères, mais les différends avec la Sonatrach ont rapidement entraîné le retrait progressif des entreprises.
La production est tombée à moins d’un million de barils par jour. Avec l’augmentation de la consommation intérieure et l’augmentation des capacités de raffinage, le volume des exportations a diminué. Pour faire face à ces évolutions négatives, l’Algérie envisage actuellement d’augmenter la production en développant des gisements dans le cadre d’un programme d’investissement sur cinq ans, dont le coût est estimé à environ 40 milliards de dollars. Mais les entreprises étrangères sauveront-elles l’industrie pétrolière en Algérie ? Le Premier ministre Abdelaziz Djerad espère que ces entreprises trouveront les financements et les nouvelles technologies dont l’Algérie a urgemment besoin pour relancer la production de pétrole et de gaz.
En ce qui concerne les incitations, il faut se référer à la loi de finances publiques, qui comprenait plusieurs réformes visant à encourager le secteur privé et à construire une économie forte et diversifiée. Y compris fournir des exonérations fiscales, exempter les investisseurs étrangers de l’obligation de s’associer avec une partie locale, encourager les entreprises qui exportent des biens et services et fournir des devises.
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