Actuexpress.net Le 2021-07-12 00:40:00, L’Algérie condamne le militant Chemseddine Lallami à deux ans de prison
Publié: 11 juillet 2021 22:40 GMT
Mise à jour : 12 juillet 2021 à 02h50 GMT
Le tribunal de Bordj Bou Arreridj, dans le nord-est de l’Algérie, a condamné dimanche le jeune militant et symbole du mouvement contestataire Chemseddine Lallami à deux ans de prison, a rapporté le Comité national de libération des détenus.
Les garde-côtes algériens avaient arrêté Lalami Ibrahim fin juin alors qu’il tentait de traverser illégalement la Méditerranée pour rejoindre l’Espagne, et un mandat d’arrêt contre lui a été émis le 4 juillet.
Alami est inclus dans deux dossiers : le premier concerne la diffusion de « discours de haine et d’insultes à un corps ordinaire et la diffusion de fausses nouvelles », tandis que le second concerne « l’incitation au rassemblement non armé », selon le Comité national pour la libération des détenus.
Le parquet avait requis une peine de trois ans de prison.
Et pour Alami Khayat, la trentaine, il est sorti début février 2019 à Bordj Bou Arreridj contre la candidature de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat.
Un soulèvement populaire pacifique a éclaté peu après dans les plus grandes villes algériennes, incitant Bouteflika à présenter sa démission deux mois plus tard.
Depuis lors, Allami a été arrêté à plusieurs reprises et poursuivi dans plusieurs affaires.
L’activiste a été condamné à trois mois de prison après avoir tenté d’immigrer illégalement.
« Après l’espoir créé par le mouvement, ils (les jeunes) le perdent à nouveau au point qu’ils essaient de « brûler », au péril de leur vie », a déclaré Saeed Salehi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme. Droits.
Le « harraga » est un nom local pour les jeunes qui migrent illégalement et brûlent souvent leurs papiers en arrivant à destination pour éviter la déportation.
Les autorités algériennes ont interdit les manifestations du Hirak et les poursuites judiciaires contre les opposants, militants, journalistes et universitaires s’intensifient.
Il y a actuellement plus de 300 personnes derrière les barreaux en raison d’incidents liés au mouvement, selon le Comité national de libération des détenus.
Et en mars dernier, la cour d’appel d’Alger a condamné Karim Tabbou, qui est en prison depuis six mois, à un an de prison ferme, avec application de l’opposition et l’un des symboles du mouvement, selon ce qu’a annoncé l’un de ses avocats à AFP.
L’avocat Amin Sidhom a déclaré : « Le juge d’appel a rendu une décision générale et exécutoire, sans plaider et sans entendre l’accusé, dans un procès qui a été programmé à notre insu », selon les propos de l’avocat de la défense, qui a exprimé sa désapprobation du litige. méthode.
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