Le 2021-03-29 18:10:30, L’Algérie emprisonne un journaliste pour « diffamation » – Channels Television
Photo du microphone et de l’enregistreur nain utilisé pour illustrer l’histoire
Un tribunal de la capitale algérienne a condamné lundi le journaliste Abdelhakim Setouane à six mois de prison pour diffamation d’un ancien président de la chambre basse du parlement, a déclaré son avocat.
Abdellah Heboul a déclaré à l’AFP que le journaliste, détenu depuis le 20 octobre, serait libéré le 20 avril, après avoir passé six mois derrière les barreaux.
Setouane, rédacteur en chef du site Essafir, a été reconnu coupable de diffamation, de «chantage journalistique» et de publication «d’informations malveillantes», dans l’affaire déposée par le ministère de l’Intérieur.
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L’affaire était motivée par la révélation d’une liaison extraconjugale du fonctionnaire Slimane Chenine, selon Reporters sans frontières (RSF), qui a qualifié le procès de «disproportionné».
Plusieurs journalistes ont été condamnés à des peines de prison ces derniers mois, dont Khaled Drareni, symbole de la lutte pour une presse libre en Algérie. Il doit être rejugé après que la Cour suprême a accepté la semaine dernière le pourvoi en cassation de ses avocats.
RSF a classé l’Algérie au 146e rang sur 180 pays et territoires dans son Indice mondial de la liberté de la presse 2020, une baisse de 27 places par rapport à 2015.
AFP
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