Le 2021-03-21 13:45:13, L’Algérie établit une feuille de route pour une économie fondée sur la connaissance
Le gouvernement algérien a établi une feuille de route claire pour une transition rapide vers une économie basée sur la connaissance, a déclaré le Premier ministre Abdelaziz Djerad.
Lors de la conférence Oran Disrupt 2021 sur les startups, il a souligné la nécessité d’intensifier les efforts et d’impliquer tous les acteurs, basés en Algérie ou à l’étranger, pour atteindre cet objectif.
L’économie nationale a actuellement besoin d’entreprises qui offrent une réelle valeur ajoutée et s’appuient sur la recherche et le développement pour fournir des services et des produits innovants, a-t-il expliqué.
Le gouvernement a décidé d’accompagner les innovateurs où qu’ils se trouvent, a-t-il souligné, citant la mise en place d’un cadre réglementaire pour les startups et d’un fonds d’investissement garantissant un financement fluide des projets innovants, ainsi que des incitations fiscales importantes conformément à la loi de finances pour 2021.
Djerad a dévoilé le lancement du premier projet pour les startups, qui aura des succursales à travers le pays.
Pendant ce temps, les réserves de change du pays ont atteint 42 milliards de dollars, contre 60 milliards de dollars au premier trimestre 2020.
Plus tôt ce mois-ci, le président Abdelmadjid Tebboune a souligné qu’en calculant les revenus pétroliers de l’année écoulée, qui s’élevaient à 24 milliards de dollars, les réserves de change du pays sont passées de 60 à 42 milliards de dollars, et elles évoluent chaque semaine.
La baisse des prix mondiaux du pétrole a gravement affecté l’Algérie, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), où les exportations de pétrole et de gaz représentent 60% du budget de l’État et 94% des recettes d’exportation totales.
En avril 2019, les réserves ont atteint 72,6 milliards de dollars, contre 79,88 milliards de dollars en décembre 2018 et 97,33 milliards de dollars à la fin de 2017.
L’Algérie utilise ses réserves de change pour acheter des biens et des services d’importation, pour un montant de 45 milliards de dollars par an.
Le gouvernement a tenté de réduire les dépenses d’importation pour atténuer la pression financière causée par la baisse des recettes pétrolières et gazières.
Tebboune soulignait alors que «la nouvelle tendance économique est de ne permettre l’importation que de ce dont l’économie nationale a besoin».
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