Rédaction Le 2021-06-10 21:57:00, L’arrestation du militant de l’opposition algérienne Karim Tabbou à la veille des élections législatives
Date de publication : 10 juin 2021 19:57 GMT
Mise à jour : 10 juin 2021 à 21h55 GMT
La police algérienne a arrêté le militant de l’opposition Karim Tabbou à la veille des élections prévues samedi, a annoncé son frère jeudi soir. Jaafar Tabbou a écrit sur sa page Facebook :
La police algérienne a arrêté le militant de l’opposition Karim Tabbou à la veille des élections prévues samedi, a annoncé son frère jeudi soir.
Jaafar Tabbou a écrit sur sa page Facebook : « Arrestation d’urgence de #Karim_Tabo devant sa maison », sans plus d’explications, tandis que le site « Kasbah Tribune » a écrit que le journaliste Juge Ihsan a également été arrêté.
Karim Tabbou, 47 ans, est sous contrôle judiciaire depuis le 29 avril, à la suite d’une plainte déposée par Bouzid Lazhari, président du Conseil des droits de l’homme, un organe officiel l’accusant d' »insultes, insultes et injures », alors qu’il dit l’avoir agressé pendant les funérailles de l’avocat Ali Yahya Abd Al Noor est un combattant vétéran des droits humains.
Il a été inculpé de huit chefs d’accusation d’« incitation à un rassemblement, de rassemblement, de calomnie, d’insultes, d’insultes, d’insulte à un employé dans l’exercice de ses fonctions, de violation du caractère sacré des morts dans les cimetières, d’autorisation de photographies sans l’autorisation du propriétaire et unité. »
Karim Tabbou, emprisonné de septembre 2019 à juillet 2020, est une figure bien connue des manifestations anti-régime depuis le début du mouvement il y a plus de deux ans.
Le directeur de Radio M, qui diffuse sur Internet, Ihsan Al-Qadi, est également soumis à un contrôle judiciaire depuis le 18 mai, suite à une plainte déposée par le ministre de la Communication Ammar Belhimer, qui est également le porte-parole du gouvernement.
Selon son avocat, le journaliste est poursuivi pour « publication et promotion de fausses informations qui porteraient atteinte à l’unité nationale, perturberaient les élections et ouvriraient les plaies de la tragédie nationale », en référence à la guerre civile (1992-2002), qui tourné la page de la réconciliation nationale.
La personne sous contrôle judiciaire est censée remettre un rapport à la police ou à la gendarmerie périodiquement (généralement chaque semaine) pour signer un rapport, et il lui est également interdit de voyager et de parler aux médias.
Ces arrestations interviennent 48 heures avant les élections législatives anticipées, à travers lesquelles le régime tente d’acquérir une nouvelle légitimité, au vu de son rejet par le mouvement et une partie de l’opposition.
Comments
Loading…