Rédaction Le 2021-03-19 22:03:43, Le président algérien s’engage à poursuivre ses efforts pour « clarifier le sort des personnes disparues » de la guerre de libération
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AlgérieVendredi, le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à poursuivre ses efforts pour « clarifier le sort des disparus pendant notre guerre de libération » (1954-1962) et pour « indemniser les victimes des essais nucléaires français » dans les années 1960.
Dans un message adressé au président à l’occasion du 59e anniversaire des célébrations du Jour de la Victoire, lu par le Secrétaire général du ministère des Moudjahidines et des ayants droit de l’Aïd Rabiqa, « le suivi continue de clarifier le sort de les disparus pendant notre guerre de libération et pour indemniser les victimes des essais nucléaires. «
À cet égard, le président a estimé que « les événements et les faits ne sortent pas de l’histoire des nations par prescription. L’intégrité exige plutôt que la volonté et l’honnêteté l’emportent sur d’autres considérations urgentes ».
Selon l’Algérie, 2 200 personnes ont été perdues pendant la guerre d’indépendance du colonialisme français.
Les Européens auraient perdu leur trace pendant le conflit.
Les autorités algériennes cherchent à remettre sur la table le dossier des essais nucléaires français au Sahara algérien.
La France, qui a colonisé l’Algérie de 1830 à 1962, a mené un total de 17 expériences nucléaires dans le désert algérien entre 1960 et 1966, dont 11 ont été menées sous terre après la signature des accords d’Evian en 1962, selon lesquels l’Algérie a accédé à l’indépendance.
Cependant, ces accords comportaient une clause permettant à la France d’utiliser des sites dans le désert jusqu’en 1967.
À l’approche du soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie (5 juillet 1962), le président français Emmanuel Macron a franchi une série de «pas symboliques» dans le cadre de la «réconciliation de la mémoire» entre les deux pays.
En juillet, la France a rendu à l’Algérie les crânes de 24 Algériens tués par le colonialisme français au début de l’invasion de l’Algérie au début du XIXe siècle.
Macron a admis « au nom de la France » que l’avocat et leader national algérien, Ali Boumendjel, avait été « torturé et tué » par l’armée française pendant la guerre d’Algérie en 1957, et il ne s’est pas suicidé selon ce que la version française le temps était utile pour dissimuler le crime.
Le président français a également décidé de faciliter l’accès au contenu des archives secrètes de plus de 50 ans, notamment celles liées à la guerre d’Algérie.
Dans son message de vendredi, le président algérien a salué «des signes positifs, notamment en ce qui concerne la récupération des archives et la récupération des crânes de symboles des dirigeants de la résistance populaire».
Il a souligné l’insistance sur le fait que «la préservation de l’histoire et de la mémoire reste au cœur de nos priorités», soulignant «la responsabilité de l’État de mener à bien ce dossier».
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