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Mohammed Racim : Google Doodle rendra hommage à l’éducateur et peintre algérien à l’occasion de son 125e anniversaire

Mohammed Racim : Google Doodle rendra hommage à l'éducateur et peintre algérien à l'occasion de son 125e anniversaire

Le 2021-06-24 03:54:56, Mohammed Racim : Google Doodle rendra hommage à l’éducateur et peintre algérien à l’occasion de son 125e anniversaire

Bon anniversaire! Mohammed Racim

Le Doodle d’aujourd’hui célèbre le 125e anniversaire de l’éducateur et peintre algérien Mohammed Racim. Souvent considéré parmi les premiers peintres en Algérie, Racim a fusionné les techniques de peinture traditionnelles persanes et mogholes pour revigorer les coutumes culturelles maghrébines et redéfinir la perspective globale du monde arabe à travers l’art.

En ce jour de 1896, Mohammed Racim est né dans une famille d’artisans distingués à Alger, en Algérie, alors colonie française. Il a commencé à travailler dans un bureau de dessin colonial à 14 ans, où il a copié des dessins de tapis, des broderies arabes, des ornements en cuivre et des sculptures en bois.

Chacune de ces disciplines a influencé son art, mais c’est l’introduction de Racim aux miniatures persanes, une ancienne forme d’illustration littéraire, qui a constitué le fondement de son œuvre.

Son talent pour le dessin est reconnu dès ses études primaires lorsqu’il se voit confier des travaux de copie de motifs décoratifs islamiques pour les ateliers d’État mis en place par le gouverneur Charles Jonnart. Vers 1914, Racim découvrit les œuvres des miniatures persanes, mogholes et andalouses réalisées pour l’usage privé de la noblesse musulmane.

Il a développé une forme d’expression hybride personnelle à travers la miniature dans laquelle il utilisait des matériaux traditionnels et des styles arabesques et calligraphiques classiques, tout en les utilisant pour encadrer des inserts figuratifs présentant des caractéristiques modernes.

Adolescent, Racim se lie d’amitié avec Nasreddine Dinet, qui le conseille pour peindre la figure et l’aide à obtenir des commandes pour décorer des livres avec des plaques calligraphiques. Les principaux mécènes de Racim étaient des hommes d’affaires et des représentants du gouvernement qui appréciaient sa recréation du milieu de l’ancien Algérien.

En 1914, il rencontre le peintre orientaliste français Nasreddine Dinet, qui commande plus tard à Racim d’embellir un de ses livres d’illustrations originales. Au cours des décennies qui ont suivi, Racim a continué à exprimer son talent à travers des miniatures vibrantes.

« Le Rais », sa peinture de 1931 représentant un capitaine algérien du XVIIe siècle mesurant moins d’un pied carré, n’est qu’un exemple de l’art de Racim qui a contribué à revitaliser la fierté algérienne, qui a joué un rôle déterminant dans le mouvement d’indépendance du pays d’Afrique du Nord.

Les contributions de Racim, notamment la création de l’École algérienne de miniature, ont été reconnues au niveau national en 1933 lorsqu’il est devenu le premier récipiendaire algérien du Grand Prix Artistique d’Algérie. Aujourd’hui, une grande partie de la collection de Racim est exposée au Musée des Beaux-Arts d’Alger.

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