Le 2021-03-15 18:55:00, Paris soutient France 24 après la menace algérienne | The Guardian Nigeria Nouvelles
Le gouvernement français a défendu lundi la liberté des médias et le «droit à l’information» au sein de la chaîne d’information France 24, à la suite de vives critiques du gouvernement algérien.
Samedi, les autorités algériennes ont menacé de retirer définitivement l’accréditation médiatique du radiodiffuseur en raison d’un prétendu «parti pris flagrant» dans sa couverture du mouvement de protestation pro-démocratie du pays.
« La France défend la liberté de la presse partout dans le monde, ainsi que la sécurité des journalistes et de tous ceux qui contribuent au débat public », a déclaré à la presse un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
«Le droit à l’information est un droit fondamental qui doit être protégé partout.»
Bien que l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika ait démissionné en 2019 face aux manifestations anti-régime, les manifestations se sont poursuivies pour exiger une refonte du système au pouvoir en place depuis l’indépendance de la France en 1962.
Reporters sans frontières (RSF) a classé l’Algérie au 146e rang sur 180 pays et territoires dans son Index mondial de la liberté de la presse 2020, une baisse de 27 places par rapport à 2015.
Les journalistes travaillant pour des médias étrangers en Algérie sont soumis à des procédures d’accréditation de presse bureaucratiques et arbitraires qui leur accordent l’autorisation de travailler dans le pays.
Le chef du bureau de l’Agence France-Presse pour l’Algérie, Philippe Agret, a été nommé en octobre 2019, mais les autorités n’ont pas réussi sans explication à lui fournir une accréditation.
Son prédécesseur en tant que chef de bureau, Aymeric Vincenot, a été contraint de quitter le pays en 2019 après que les autorités ont refusé de renouveler son accréditation.
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