Le 2021-02-18 09:00:00, Un procès en Algérie s’ouvre sur l’enlèvement et le meurtre d’un touriste français | Actualités ISIL / ISIS
Un seul des ravisseurs présumés de l’alpiniste français Hervé Gourdel était au tribunal le premier jour du procès.
Le procès de l’enlèvement et de la décapitation en 2014 d’un touriste français revendiqué par une faction armée affiliée au groupe État islamique s’est ouvert jeudi devant un tribunal d’Alger.
Un seul des ravisseurs présumés de l’instructeur de guide de montagne Hervé Gourdel, âgé de 55 ans, était devant le tribunal pour le procès – les sept autres sont jugés par contumace.
Des membres de la famille de Gourdel, dont sa compagne Françoise Grandclaude, étaient dans la galerie du public.
Le principal prévenu Abdelmalek Hamzaoui a été traduit en justice en ambulance en fauteuil roulant accompagné d’une équipe médicale et surveillé par les forces spéciales de la police.
À la demande des avocats de la défense, l’ouverture du procès a été retardée de deux semaines en raison de son état de santé.
Hamzaoui risque la peine de mort s’il est reconnu coupable.
Des gens quittent le tribunal algérien de Dar Al-Baida dans la capitale, Alger, le 18 février 2021, où se déroule le procès des hommes accusés du meurtre de l’alpiniste français Hervé Gourdel [Ryad Kramdi/AFP]Six autres accusés au tribunal sont accusés de ne pas avoir informé rapidement les autorités de l’enlèvement de Gourdel.
Cinq étaient les compagnons d’escalade de Gourdel et ont passé 14 heures en captivité avec lui.
Le sixième est accusé de ne pas avoir signalé dans les plus brefs délais le vol de sa voiture par les ravisseurs pour transporter le Français captif.
Tous les six risquent jusqu’à cinq ans de prison s’ils sont reconnus coupables.
Le meurtre de Gourdel a suscité l’indignation en France et en Algérie.
Le passionné d’aventure s’était rendu en Algérie à l’invitation de ses compagnons d’escalade pour tenter une nouvelle ascension.
Ses ravisseurs du groupe Jund al-Khilafa (soldats du califat) ont exigé la fin des raids aériens contre le groupe État islamique en Irak et en Syrie par une coalition dirigée par les États-Unis qui comprenait la France.
Trois jours après l’avoir enlevé, ils ont diffusé une séquence vidéo macabre de sa décapitation.
Quelques mois après la décapitation, le chef de la faction armée a été tué par les forces spéciales algériennes.
Selon le ministère algérien de la Défense, Abdelmalek Gouri – également connu sous le nom de Khalid Abu Suleiman – a été tué dans une embuscade près de Boumerdès, à 50 km à l’est d’Alger en décembre 2014.
Le corps de Gourdel n’a été retrouvé qu’en janvier de l’année suivante après une opération impliquant quelque 3 000 soldats algériens.
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