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République du Congo: Préparation à la MVE – Rapport de mise à jour de l’opération n ° 1 (MDRCG017) – Congo

République du Congo: Préparation à la MVE - Rapport de mise à jour de l'opération n ° 1 (MDRCG017) - Congo

Rédaction Le 2020-10-05 09:00:00, République du Congo: Préparation à la MVE – Rapport de mise à jour de l’opération n ° 1 (MDRCG017) – Congo

Résumé des principales révisions apportées au plan d’action d’urgence:

Cette mise à jour de l’opération DREF est publiée pour informer les parties prenantes de la décision suivante:

 Une deuxième allocation DREF de 53 729 CHF pour compléter les 156 587 CHF initialement alloués pour une subvention totale de 210 316 CHF. Cette allocation supplémentaire permettra à la Société nationale de couvrir les coûts liés:

• Renforcer les capacités des SN en matière d’inhumations sûres et dignes (SDB) et les piliers de l’engagement communautaire et de la responsabilité (CEA) à travers des formations, des simulations et une supervision. Cela se fera par le déploiement immédiat de deux équipes de formateurs CEA et SDB (au total six membres dont quatre seront déployés pendant deux semaines et 2 – 1 CEA et 1 SDB – resteront pendant deux mois pour assurer une formation continue. et supervision en cas d’épidémie d’Ebola en République du Congo.
• Mission de sécurité de deux semaines pour aider NS à terminer le plan de continuité des activités
• Communication et transport supplémentaires des volontaires vers les lieux de formation
• Un mois de déploiement supplémentaire pour le Surge Operations Manager identifié initialement prévu pour deux mois
• Frais de traduction et de communication supplémentaires (voir tableau dans le paragraphe financier et budget).

 Une prolongation du délai de trois mois (nouvelle date de fin: 31 décembre 2020). Le calendrier opérationnel global est désormais de six mois pour garantir la mise en œuvre efficace de l’opération, qui a été retardée par plusieurs facteurs, notamment:

• Les mesures de restriction de mouvement liées à la pandémie COVID -19
• Hiérarchisation par le gouvernement des activités de réponse contre le COVID-19 et d’autres situations d’urgence dans les pays concurrents
• Effectif très réduit du Secrétariat général de la Société nationale (un personnel sensé a dû travailler sur plusieurs opérations)
• Déploiement retardé de la surtension opérationnelle identifiée conformément au plan de travail pour des raisons de sécurité.

Le directeur des opérations devrait enfin arriver fin septembre. La justification de la modification susmentionnée découle de l’intensification de l’épidémie en RDC le long des zones frontalières avec la République du Congo (RoC) au cours de la semaine 37 (7 au 13 septembre). Cette résurgence a conduit l’OMS à indiquer le 11 septembre que RoC présente un risque très élevé de propagation de la maladie à virus Ebola. Considérant que la Croix-Rouge congolaise est le seul acteur ayant le mandat de la SDB, le 15 septembre, l’OMS a demandé à la Fédération internationale de l’informer sur le niveau de préparation de la SDB de la SN en cas d’épidémie imminente.

Compte tenu des priorités d’urgence concurrentes et des capacités surchargées de l’équipe, le SN et la FICR ont jugé nécessaire d’aider le SN à augmenter rapidement les capacités de préparation des 122 volontaires identifiés dans les piliers SDB et CEA afin d’accélérer l’achèvement des activités de préparation et de pouvoir pour répondre efficacement en cas d’épidémie en RoC. Outre les formations en SDB et CEA, la nouvelle stratégie opérationnelle prévoit également un recentrage de la priorisation des activités dans les zones géographiques à haut risque telles que les zones frontalières avec la RDC (ie Liranga et Impfondo).

Une courte mission de sécurité a également été incluse pour compléter la planification de la continuité des activités développée par la NS et garantir le respect des normes de sûreté et de sécurité pour le déploiement du directeur des opérations et des formateurs SDB-CEA. Le délégué à la sécurité est arrivé à Brazzaville le samedi 03 octobre 2020. Les coûts liés à la communication et au transport des volontaires pour les formations ont également été revus. Le déploiement en cours du Surge permettra à la Société nationale d’accélérer la mise en œuvre de son plan, en particulier en ce qui concerne la formation des volontaires sur les enterrements sûrs et dans la dignité (SDB), le renforcement du retour d’information communautaire, la communication des risques et l’engagement communautaire.

Le CCST de Yaoundé envoie des ressources supplémentaires et recentre le ciblage sur la zone frontalière identifiée comme à haut risque par l’OMS. De plus, la distance entre localités demande des surcoûts et / ou des déplacements entre les lignes, mais d’autres coûts de support tels que ceux liés au déploiement du délégué Sécurité et des personnes ressources pour les formations SDB et CEA seront intégrés dans le budget initial de l’opération qui est passée de 156 587 CHF à 210 316 CHF dans la mise à jour.

A. ANALYSE DE LA SITUATION

Description de la catastrophe Le 1er juin 2020, le ministère de la Santé publique de la République démocratique du Congo (RDC) a déclaré la 11e épidémie de maladie à virus Ebola (MVE) dans la province de l’Équateur, qui partage une frontière fluviale et des liens commerciaux et sociaux importants avec République du Congo (RoC).

La récente intensification de l’épidémie en RDC le long des zones frontalières avec RoC au cours de la semaine 37 (7-13 septembre) a conduit l’OMS à indiquer que RoC est à très haut risque de propagation de la maladie à virus Ebola le 11 septembre. Considérant que RoC RC est le seul acteur ayant le mandat de la SDB, le 15 septembre, l’OMS a demandé à la Fédération internationale de l’informer du niveau de préparation de la SDB de la SN en cas d’épidémie imminente.
Situation en RDC au 24 septembre 2020:

• Un total de 124 cas confirmés et probables, dont 50 sont décédés (40%) depuis le début de l’épidémie, 62 personnes se sont rétablies de la maladie à virus Ebola

• La grande majorité des cas ne sont pas des contacts enregistrés et la plupart n’ont pas de liens épidémiologiques documentés avec d’autres cas, ce qui indique une très faible capacité de surveillance et de détection des cas, et augmente le risque de débordement vers de nouvelles communautés et pays.

Il y a une transmission soutenue de la maladie à virus Ebola dans les zones de la RDC limitrophes et partageant des liens sociaux et commerciaux importants avec les communautés voisines de la RDC. Des contacts de cas connus sont passés en ROC, et tous ne sont pas comptabilisés. Ces facteurs augmentent considérablement le risque d’épidémie de MVE en ROC. En effet, dans la semaine du 7 au 13 septembre, deux cas suspects ont été signalés par le directeur de la lutte contre les épidémies et des maladies du ministère de la Santé, ce qui s’est avéré être négatif. Cependant, la préparation doit augmenter rapidement et de manière significative pour répondre de manière appropriée aux cas suspects, pour réduire le risque de transmission ultérieure et une flambée plus importante résultant des premiers cas importés.

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