Rédaction Le 2021-08-26 19:47:57, Amnesty International appelle le président tunisien à lever les interdictions de voyager « arbitraires » | nouvelles
26/8/2021-|Dernière mise à jour : 26/8/202108:51 PM (La Mecque)
Aujourd’hui, jeudi, Amnesty International a exhorté le président tunisien Kais Saied à mettre fin aux interdictions de voyager imposées aux fonctionnaires dans le pays et les a considérées comme « hors des cadres judiciaires », appelant Saied à respecter le droit des Tunisiens à la liberté de circulation.
Le 25 juillet, Saeed a annoncé la destitution du Premier ministre, la prise de pouvoir et le gel du Parlement pendant un mois pour le prolonger « jusqu’à nouvel ordre » plus tard.
L’organisation a dénombré la situation d’au moins 50 personnes, dont des juges, des hauts fonctionnaires, des fonctionnaires, des hommes d’affaires et un parlementaire, qui ont été empêchés de se rendre à l’étranger au cours du mois dernier sans aucune autorisation judiciaire.
L’organisation a déclaré que le président Saeed et les autorités devraient « mettre fin à l’utilisation des interdictions arbitraires de voyager et respecter la liberté de mouvement » telle que garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
#Tunisie: Amnesty International a documenté l’utilisation du président tunisien #Kais Saied Interdictions arbitraires de voyager dans au moins 50 cas sans aucune autorisation judiciaire, ordonnance écrite, motivation ou fixation d’un délai pour l’interdiction. https://t.co/U7NqErtojM
— Amnesty International (@AmnestyAR) 26 août 2021
Said avait clairement indiqué dans un discours qu’il avait prononcé à l’aéroport de Tunis, le 16 août, qu’il n’entendait pas porter atteinte au droit à la liberté de circulation, car il est « garanti par la constitution et les normes internationales ».
Heba Merif, directrice du département Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International, a déclaré que la suspension indéfinie des travaux du Parlement par le président ne pouvait justifier la violation des droits et libertés dans le pays ou saper le système judiciaire.
Elle a ajouté que les autorités tunisiennes avaient imposé « des interdictions de voyager illégales et arbitraires à un certain nombre de personnes ces dernières semaines sans justification et en l’absence de toute décision judiciaire, en violation flagrante de leur droit à la liberté de circulation ».
La loi tunisienne stipule que seules les autorités judiciaires sont habilitées à émettre des interdictions de voyager.
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