Actuexpress Le 2021-09-07 07:02:00, Elle a décrit le président tunisien comme un robot..une vague de colère contre un militant des Frères musulmans
Au cours des deux derniers jours, la scène tunisienne sur les réseaux sociaux ne s’est pas calmée des critiques d’un militant des Frères musulmans, qui a décrit le président tunisien Kais Saied comme un robot, un coup d’État et d’autres expressions offensantes.
Le compte de Tawakkol Croman sur Twitter et Facebook a été bombardé d’un grand nombre de commentaires critiquant ses déclarations sur Saeed, tandis que d’autres l’appelaient à s’occuper des affaires de son pays et Aden à s’ingérer dans les affaires tunisiennes.
« Défendre les armes de la confrérie »
Par ailleurs, des militants tunisiens lui ont adressé plusieurs critiques, qu’elle a évoquées sur les nombreuses fluctuations de ses attitudes vis-à-vis de plusieurs dossiers politiques, dont la Tunisie.
D’autres l’accusent de toujours défendre les armes des Frères musulmans partout où elles s’installent, y compris le mouvement tunisien Ennahda.
La militante yéménite a décrit Saeed, dans un post sur son compte sur Facebook et Twitter, comme un robot, le considérant « une honte et une honte sur le front du pays et de sa révolution ».
Syndicat tunisien du travail
L’agitation syndicale
Mais elle n’en était pas satisfaite.Aujourd’hui, mardi, elle a également critiqué la position de l’Union générale du travail, concernant les mesures prises par Saeed en juillet dernier en termes de suspension des travaux du Parlement, la considérant comme une position ambiguë et inappropriée.
Et elle a écrit dans un tweet sur son compte Twitter : La position ambivalente du Syndicat tunisien du travail concernant le coup d’État de Qais bin Said est inattendue et inappropriée pour l’histoire et la position du syndicat.
Tawakkol Karman (archives – AFP)
Ce qui a renouvelé la vague de critiques à son sujet, et l’un des tweeters a commenté : « La Tunisie est meilleure et plus sûre sans la Confrérie ».
Hier, le syndicat le plus célèbre et le plus efficace du pays a annoncé son rejet de l’initiative du mouvement Ennahda d’organiser un dialogue national, après avoir avorté et interrompu sa précédente initiative pour résoudre et mettre fin à la crise en Tunisie.
Il est à noter que le président tunisien, après des mois à conjurer la crise politique dans le pays, dans l’incapacité de former un gouvernement, a annoncé le 25 juillet le gel du parlement, la levée de l’immunité de ses membres, la destitution du gouvernement et la prise de fonction l’exécutif lui-même, dans les mesures qu’il a affirmées sont nécessaires pour sauver les institutions de l’État.
Il a également souligné à l’époque que la constitution tunisienne prévoit ces démarches dans des cas précis.
Comments
Loading…