Actuexpress.net Le 2021-02-19 09:00:00, En Tunisie, une bataille au sommet de l’exécutif
Depuis bientôt un mois, le président de la République, Kaïs Saïed, s’oppose à un remaniement proposé par son chef du gouvernement et validé par le Parlement, alors que certains futurs ministres seraient poursuivis pour des faits de corruption.
Tunis
Une plume, c’est l’arme a choisi le président de la République, Kaïs Saïed, dans la guerre ouverte qui l’oppose au chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Dans une lettre calligraphiée, le locataire du palais de Carthage a listé, d’un ton doctorat, les raisons qui le poussent à refuser la prestation de service des 11 ministres issus du remaniement validé le 26 janvier par le Parlement.
«Je suis fidèle à mon engagement envers Dieu et le peuple, et je n’accepte pas le parjure du serment que j’ai prêté, ni de violer les dispositions de la Constitution», écrit Kaïs Saïed à la main, en style coufique ( en caractère anguleux), devant les objectifs de la présidence, qui s’est empressée de publier lundi les images sur Facebook. Le président élu à l’automne 2019 indique, sans les nommer, que des ministres proposés dans le cadre du remaniement font l’objet d’enquêtes pour corruption, «choose que vous ne pouvez prétendre ignorer», affirme Saïed, qui juge que la Tunisie est dans «une transition
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