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« J’ai été condamné pour des raisons 100 % politiques » – Jeune Afrique

« J'ai été condamné pour des raisons 100 % politiques » – Jeune Afrique

Actuexpress Le 2021-08-28 11:18:27, « J’ai été condamné pour des raisons 100 % politiques » – Jeune Afrique

La militante féministe et LGBTQi+ Rania Amdouni, très mobilisée au sein des mouvements sociaux en Tunisie, a passé dix-neuf jours derrière les barreaux avant de rejoindre la France où elle demande l’asile politique, dénonçant une police et une justice à charge.

Son arrestation en février et son dernier arrestation ont eu lieu une vague de protestation internationale. La militante tunisienne queer et féministe Rania Amdouni, libérée depuis le 17 mars, est désormais exilée à Paris où elle a demandé l’asile politique. La procédure est en cours. Nombre d’organisations des droits de l’homme voit dans son cas une illustration des dérives policières et judiciaires d’une Tunisie dont la transition démocratique peine encore à se sentir. Et une preuve de plus du harcèlement ne peuvent être victimes des activistes dans le pays, alors que les vagues de répression policière sont accentuées ces derniers mois.

À 26 ans, Rania Amdouni a en effet multiplié les expériences de militantisme. Formée à l’école des mouvements sociaux et à leurs cortèges de manifestations depuis la révolution de 2011, elle s’est engagée dès 2013 au sein de l’opposition de gauche. D’abord au Front populaire, puis au sein d’Al-Massar (Voie démocratique et sociale).

En 2017, elle a rencontré fin à son appartenance partisane et rejoint les rangs de la société civile. Présidente de l’association Chouf de défense des personnes LGBTQi+ et des femmes victimes de violences, elle est membre de l’association de défense des minorités (dont les minorités sexuelles) Damj pour la justice et l’égalité. Elle est également cofondatrice du mouvement féministe Falgata (« on en a marre ») et du collectif Brigade activistes des clowns qui défendent les droits de la personne au travers de performances théâtrales.

Jeune Afrique : Vous êtes exilé à Paris et avez demandé l’asile politique en France, à quels dangers faisiez-vous face en Tunisie ?

Rania Amdouni : Je me sens directement menacé par l’État tunisien, car différents syndicats de police ont été publiés à plusieurs reprises des informations personnelles concernant les réseaux sociaux, avec mon nom et ma photo, assortis de propos virulents. Par ailleurs, le chef de file du parti Al Karama, Seifeddine Makhlouf, a publié sur sa page Facebook officielle ma photo dans un post violent. Ce sont clairement des incitations à la haine.

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