Actuexpress.net Le 2021-04-16 16:36:46, La culture du sable en Tunisie … résiste aux pénuries d’eau et aux tentations des villages côtiers
60e enseignant à la retraite, Ali Forsi, s’occupe de sa ferme de pommes de terre sablonneuses à Ghar El Melh, sur la côte. Comme il exerce la même activité que ses ancêtres déplacés d’Andalousie lors de sa chute il y a 3 siècles, établir l’un des systèmes agricoles les plus ingénieux, avec le moins d’eau, et cet ancien système devient une leçon importante pour les pays d’Afrique du Nord confrontés à un avenir sec avec le changement climatique.
Selon France-Presse, la superficie des exploitations sablonneuses en Tunisie est de 200 hectares, dont 300 agriculteurs tunisiens vivent, et la plupart d’entre eux sont concentrés à Ghar El Melh.
Farsi dit que la mer est importante pour les fermes sablonneuses. Comme il travaille comme s’il était une mère qui allaite ses petits lorsque les vagues de la mer soulèvent les eaux souterraines légères à la surface du sol, pour que l’agriculture soit satisfaite.
La FAO des Nations Unies a classé les fermes de sable comme l’une des méthodes agricoles patrimoniales importantes qu’il est important de préserver. Cependant, les autorités tunisiennes n’ont pas accordé les certificats nécessaires pour les produits de la culture de sable, ce qui est un obstacle pour leurs agriculteurs dans le processus de vendre des récoltes.
Les fermes de sable fonctionnent sans méthodes d’irrigation modernes, reposant uniquement sur le mouvement des marées, mais le rendement annuel total de pommes de terre, d’ail et de laitue s’élevait à environ 22 tonnes.
L’agriculture sablonneuse fait face aux défis du changement climatique, de la rareté de l’eau de pluie qui forme les eaux souterraines, à l’élévation du niveau de la mer, dont l’agriculture n’a pas besoin pour absorber son eau salée pour continuer à vivre.
La menace de l’étalement urbain sur les zones sablonneuses vient comme le dit le farsi: «Beaucoup de la nouvelle génération sont affaiblis par la tentation de vendre leurs terres côtières à des villages touristiques, ce qui coïncide avec la réticence des autres à poursuivre leurs activités agricoles et à se rendre en ville. «
Roda Ghafarji, spécialiste du changement climatique, affirme que la pérennité de ce patrimoine est difficile avec les enjeux du changement climatique, mais il est important de profiter de toute opportunité pour le préserver, d’autant plus que c’est le moyen le plus approprié de rationaliser le l’utilisation de l’eau en Tunisie, qui consomme 80% de son eau pour l’irrigation des cultures.
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