Actuexpress.net Le 2021-04-02 10:04:00, Le dilemme de la Tunisie se poursuit … l’opposition insiste sur le limogeage d’Al-Mishichi
Alors que la crise politique se poursuit en Tunisie, à l’ouverture de son troisième mois, il y a de nouveaux appels à la révocation du Premier ministre, Hicham El Mechichi.
Khaled al-Kuraishi, un leader du mouvement populaire d’opposition, a révélé qu’un certain nombre de partis tunisiens adhèrent à la nécessité d’inclure la clause de révocation du Machichi du Premier ministre, parmi les sujets abordés lors des séances de dialogue, qui devraient être organisé sous la supervision du président tunisien Qais Saeed.
Il a également souligné dans des déclarations hier, jeudi, que de nombreux partis et blocs parlementaires adhèrent à la nécessité de discuter de la démission du Premier ministre et de la formation d’un nouveau gouvernement.
En outre, il a expliqué que le chef du syndicat dirigeant cette initiative de dialogue a tenu dans ce contexte des réunions avec le président de la République, le chef du gouvernement et le président du Parlement, dans le but de mettre la touche finale au dialogue. qui, dans un premier temps, allait se limiter à discuter des dossiers économiques et sociaux, l’opposition a insisté pour que le dossier politique soit également inscrit au programme.
De son côté, Abdel Hafeez Hafeez, un dirigeant du syndicat, a évoqué le refus du dialogue avec ceux qui ne croient pas en l’État civil, la liberté des femmes et ceux qui blanchissent le terrorisme, en se référant aux représentants de la Coalition pour la dignité, qui est dirigé par Saif al-Din Makhlouf, un allié d’Ennahda.
Le président tunisien Kais Saied (Archives – Reuters)
Crise politique entre les symboles du pouvoir
Il est à noter que la Tunisie vit au milieu d’une crise politique entre les symboles du pouvoir depuis la mi-janvier, sans parvenir à une solution, et sans aucun signe de quasi-percée, en raison d’un remaniement ministériel opéré par le Meshchy en vertu duquel les ministres affiliés à Saeed ont changé d’autres fidèles à mon parti pour la Renaissance et le Cœur de la Tunisie, alors qu’il a refusé Le président doit prêter à 4 d’entre eux le serment constitutionnel devant lui d’exercer leurs fonctions, en raison de soupçons de corruption et de conflits d’intérêts .
Alors que cette tension et cette rivalité politique se poursuivent, le pays est sous le choc d’une grave crise économique et sanitaire, et plusieurs villes assistent à des manifestations réclamant du développement et des emplois de temps en temps, au milieu d’appels à entamer un dialogue national et à faire des concessions, afin de mettre fin les différences politiques entre les trois chefs de pouvoir.
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