Rédaction Le 2021-05-17 19:34:37, l’ex-candidat Nabil Karoui veut faire de sa détention un sujet politique
L’homme d’affaires est emprisonné depuis bientôt cinq mois. Il est poursuivi pour blanchiment d’argent et évasion fiscale. Ses proches et son parti dénoncent une cabale.
À Tunis,
«Prisonnier politique», «otage» et «séquestration»: les termes utilisés par Nabil Karoui et ses proches pour décrire son emprisonnement, depuis le 24 décembre, ne manquent pas de force. Et tombent à pic dans cette Tunisie où se joue une guerre d’influences entre dirigeants. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2019 et président du parti Qalb Tounes est accusé de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale depuis 2016.
Dans une lettre ouverte, l’homme d’affaires se dit «piétiné» par la justice de son pays: «En 2019 déjà, mon emprisonnement illégal m’a empêché de défendre mes chances dans la présidentielle et les législatives. Et l’on sait tous que cela a entaché ces élections et leur crédibilité. » Le quinquagénaire avait été libéré – au bout de six semaines – soit quatre jours avant le second tour de la présidentielle où il affrontait Kais Saied, qui a finalement atteint le scrutin. Qalb Tounes, parti fondé par Nabil Karoui en juin 2019, est quant à lui devenu le troisième
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