Actuexpress Le 2021-08-04 09:56:00, L’Union tunisienne du travail appelle à un mini-gouvernement de 20 ministres loin des quotas
Aujourd’hui, mercredi, l’Union tunisienne du travail a appelé à la formation d’un mini-gouvernement de 20 ministres, en dehors des quotas.
L’Union tunisienne du travail a exigé d’accélérer la formation du gouvernement, soulignant que le Parlement est devenu une partie de la crise et que ce dont il est témoin est inacceptable.
L’Union tunisienne du travail a salué les décisions du président Kais Saied, estimant qu’elles constituaient une solution à l’aggravation de la crise complexe dans le pays.
Pendant ce temps, le mouvement Ennahda tient, aujourd’hui, mercredi, une réunion du Conseil de la Choura, pour déterminer sa position sur les décisions annoncées par le président Kais Saied le 25 juillet.
Le chef du mouvement, Rashid Ghannouchi, avait décidé de reporter la réunion de la Shura, qui devait se tenir en fin de semaine dernière, sur fond de critiques croissantes à son encontre et le tenant pour responsable de la situation dans le pays.
Manifestations devant le parlement tunisien.. Un jeune homme tient une pancarte indiquant Ghannouchi, le tueur de la liberté
Dans un règlement intérieur intitulé « Corriger le parcours », la jeunesse d’Ennahda a appelé Ghannouchi à assumer la responsabilité de l’échec de la réalisation des revendications du peuple.
De son côté, l’Union générale tunisienne du travail a indiqué dans un communiqué que les mesures exceptionnelles prises par le président de la République venaient en réponse aux revendications populaires.
La déclaration a souligné l’importance de l’indépendance de la décision nationale, et la croyance en la capacité des Tunisiens à résoudre leurs problèmes loin de la dépendance et de l’alignement.
Le communiqué exprimait également le rejet par le syndicat de l’ingérence de certains pays dans les affaires intérieures de la Tunisie dans une logique de tutelle, ainsi que le rejet des dirigeants du mouvement Ennahda recourant à l’intimidation par des partis étrangers, et leur incitation contre le pays.
Cela s’ajoute à la condamnation des menaces proférées par le chef du mouvement Ennahda de violences internes, qui constituent une menace pour les intérêts de la Tunisie, selon le communiqué de l’Union tunisienne du travail.
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