Rédaction Le 2021-08-04 03:51:10, L’Union tunisienne du travail condamne les brimades d’Ennahda par des partis étrangers
Dans un communiqué à l’issue d’une réunion de l’Union générale tunisienne du travail, l’Union générale tunisienne du travail a condamné les menaces proférées par le chef du mouvement Ennahda, Rached Ghannouchi, de violences internes et des pays voisins, les considérant comme une menace pour les intérêts de la Tunisie.
La déclaration a souligné l’indépendance de la décision nationale et la croyance en la capacité des femmes et des hommes tunisiens à résoudre leurs problèmes loin de la dépendance et de l’alignement.
Le syndicat a souligné que les mesures exceptionnelles prises par le président tunisien Kais Saied le 25 juillet dernier étaient une réponse aux revendications populaires et une solution définitive à la complexité de la crise que traverse le pays, en l’absence de toute indication d’autres solutions que beaucoup ont travaillé pour contrecarrer.
L’organe administratif national de l’Union générale tunisienne du travail a appelé à « la cristallisation d’une stratégie nationale des relations extérieures de la Tunisie qui rompt avec l’alignement, traite sur un pied d’égalité, l’emporte sur l’intérêt du pays, et redonne la chaleur à sa véritable profondeur arabe ».
Il a également appelé à la formulation d’une politique médiatique aux niveaux national et international afin que le discours national soit clair, responsabilise les Tunisiens de leur droit à l’information, soutienne la liberté d’expression et mette fin à la guerre des rumeurs, du scepticisme et de l’incitation.
La commission a souligné la nécessité d’activer les rapports de la Cour générale des comptes et de l’inspection du ministère de la Justice concernant les délits électoraux, les délits de corruption, le terrorisme, les déportations, les assassinats politiques et les attaques contre les organisations.
Et elle a estimé que l’activation de ces deux rapports est une étape nécessaire pour arrêter le pillage du pays, tenir les corrompus pour responsables, empêcher la répétition des assassinats, et ne pas revenir en arrière pour instaurer la démocratie et couper les ponts en toute impunité.
La commission a renouvelé sa demande d’assurer la fin rapide de la période exceptionnelle, afin de permettre au pays de sortir de la crise et de faire face aux grands enjeux et dossiers qui l’attendent.
Et elle a appelé à accélérer la nomination du Premier ministre d’un gouvernement de sauvetage miniature et harmonieux qui aurait des tâches spécifiques urgentes et exceptionnelles et répondrait aux avantages sociaux de fournir des emplois, de lutter contre la pauvreté et la marginalisation, de compenser les pertes d’emplois et de promouvoir la santé et éducation.
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