Rédaction Le 2021-06-25 06:58:00, Mouvement politique en Tunisie. Conduit-il à résoudre la crise ou à la compliquer ?
La Tunisie vit cette période, avec l’impact d’un mouvement politique pour résoudre la crise actuelle, à la lumière de la poursuite des divergences et des conflits de pouvoirs entre les trois présidences depuis plusieurs mois, dans l’espoir d’atteindre des ententes politiques et une avancée prochaine.
Les pourparlers sur la détente ont commencé, après la rencontre des chefs d’Etat, Qais Saeed et du Parlement, Rashid Ghannouchi, hier, jeudi, après 6 mois de relations tendues et de blocage du langage du dialogue entre eux, au vu d’une lutte pour les pouvoirs.
A l’heure où la Présidence de la République cache encore les résultats et les résultats de cette rencontre, le Mouvement Ennahda a annoncé qu’elle était positive.
ouverture mécanique
Dans le même contexte, le Premier ministre Hisham Al-Mashishi s’est dit ouvert à toutes les perceptions et propositions qui serviraient le citoyen et feraient avancer les intérêts du pays, après son intransigeance à conserver son poste, et sa précédente confirmation que sa démission n’était pas sur le tableau.
Lors de sa rencontre avec les blocs parlementaires soutenant le gouvernement, Al-Mashichi a estimé que la situation économique et sociale impose la solidarité de tous les Tunisiens et la coopération des institutions de l’Etat loin des querelles et querelles politiques, appelant les partis politiques à ne pas hésiter à se soumettre propositions et un travail participatif avec son gouvernement.
Commentant ce mouvement, le député du Parti du Courant Démocratique, Al-Assaad Al-Hajlawi, a déclaré que la rencontre entre les chefs d’État et de parlement est nécessaire et obligatoire pour qu’ils servent le pays et le peuple, notant que la poursuite le conflit entre les autorités au sein de l’État, qui perturbe ses intérêts et ébranle ses piliers, est inhabituel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hicham El Mechichi, Premier ministre tunisien (archives – AFP)
Il a ajouté, dans une déclaration à Al Arabiya.net, que la réalité est que Saeed veut plus de pouvoirs, de sorte qu’il a commencé à menacer de changer le système politique et d’annuler la constitution, il n’est donc pas enthousiasmé par une cour constitutionnelle. , Ghannouchi veut jouer un rôle supérieur à ses pouvoirs, à l’aide d’une ceinture parlementaire fragile, Et l’opposition s’est rangée derrière Saeed.
Accord sur un gouvernement de sauvetage
Al-Hajlawi a également vu que la solution pourrait partir de la rencontre qui a eu lieu entre Ghannouchi et Saeed, notant que les conditions de son succès commencent d’abord par une atmosphère de confiance et d’évitement de la logique de manœuvre et de tromperie.
Il a poursuivi en disant que le gouvernement actuel, dont l’échec semble évident, doit être discuté et évalué, puis s’entendre sur un gouvernement de salut national auquel chacun participe selon un programme clairement défini, et la tendance au sein du Parlement à compléter le Cour constitutionnelle et amender la loi électorale.
Il a également souligné que toutes les parties doivent s’engager pour la survie de ce nouveau gouvernement jusqu’à l’achèvement de ce qui a été convenu, moment auquel l’évaluation aura lieu ou des élections anticipées seront organisées conformément à la nouvelle loi électorale.
Le président tunisien Kais Saied (archives – AFP)
Procrastination de la Renaissance
Pour sa part, le député du Mouvement populaire, Hatem Boubakri, a déclaré que si le mouvement Ennahda insiste pour s’en tenir à Mechichi, il doit participer et ses alliés au gouvernement et porter la responsabilité de son succès ou de son échec, notant que la politique de corners et gagner du temps qu’Ennahda poursuit maintenant n’est pas dans l’intérêt de la Tunisie, ni des Tunisiens.
Il a ajouté dans une interview à « Al Arabiya.net » que le Mouvement populaire estime que la solution la plus sûre est d’aller vers un dialogue national, mais avec deux conditions de base, dont la première est le départ du gouvernement Al-Mashishi, qui a prouvé son échec, afin d’éliminer la cause première de la crise, puis la nécessité pour le dialogue d’avoir un contenu important, de dégager une vision de réforme économique et sociale, sous la forme d’une réconciliation entre la classe politique et le peuple, soulignant que si la crise politique perdure, la solution la plus appropriée serait d’aller vers des élections anticipées.
Rached Ghannouchi (photo d’archives de l’AFP)
Il est à noter qu’une ambiguïté plane toujours sur le sort et l’avenir du gouvernement de Hisham al-Mashishi en Tunisie, en raison des divergences entre les partis d’opposition appelant à son retrait de la scène pour ouvrir la voie à une solution à la crise politique dans le pays. .
Depuis la mi-janvier dernier, le pays a plongé dans une crise politique entre les présidences, ouvrant les portes à plus d’un scénario, dont celui d’aller à des élections législatives et présidentielles anticipées.
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