Actuexpress.net Le 2021-03-19 11:28:50, Tunisie .. Ghannouchi empêche Abeer Moussa d’assister aux travaux du bureau du Parlement et le syndicat de la presse appelle au boycott
Hier, jeudi, le président du Parlement tunisien, Rached Ghannouchi, a rendu une décision visant à empêcher le président du Parti constitutionnel libre, Abeer Moussa, d’assister aux réunions du bureau du Parlement (sa plus haute instance) pour perturber ses travaux, tandis que le syndicat des journalistes a appelé au boycott jusqu’à ce qu’elle s’excuse pour ses mauvais traitements et ses agressions contre des journalistes.
Une circulaire interne publiée par Ghannouchi prévoyait une interdiction du membre du bureau et chef du Bloc constitutionnel libre au Parlement (16 sièges sur 217).
Et Ghannouchi a considéré, dans des déclarations au Parlement, que la décision d’empêcher Abeer Moussa en raison de sa perturbation continue du travail du bureau, et de violer le règlement intérieur en diffusant les œuvres directement sur Facebook.
Ghannouchi et le reste du bureau ont quitté une réunion qui était prévue, après que Moussa a rejoint la réunion, et ont porté de nombreuses accusations contre le mouvement Ennahda (le plus grand au parlement, 54 députés).
Confrontation et spasme
Et Abeer Moussa, quant à elle, est entrée dans une confrontation avec des employés du Parlement, après avoir été informée de son incapacité à rejoindre le bureau, selon la même source.
Dans ce contexte, le chef du bloc Ennahda au parlement, Imad Al-Khumairi, a renouvelé l’appel à ouvrir une enquête sérieuse sur les falsifications et les crimes commis par Abeer Moussa et certains membres de son bloc contre l’institution parlementaire.
Il a souligné que ces violations contre le Parlement, son administration et ses employés sont documentées par des photos et des vidéos, « un article par lequel le parquet peut ouvrir une enquête judiciaire sérieuse pour mettre fin à ces abus et délits ».
Les représentants de divers blocs parlementaires considèrent ce que fait Abeer Moussa comme une perturbation et une perturbation des travaux du Parlement, visant à perturber cette institution.
Il est à noter qu’Abeer Moussa a longtemps déclaré, dans des déclarations précédentes, qu’elle s’opposait à la révolution de 2011 qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali, et professait son hostilité constante envers le mouvement Ennahda.
Appel au boycott
Pour sa part, le Syndicat des journalistes a appelé au boycott d’Abeer Moussa, et a confirmé son intention de faire appel au Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression et à toutes les structures onusiennes compétentes de se plaindre de ces fascistes. pratiques commises par divers partis politiques qui ont constamment agressé la liberté de la presse.
La décision de boycott s’inscrit dans le contexte du refus d’Abeer Moussa de s’excuser pour ce qu’elle a fait et de son intransigeance à justifier l’attaque et à violer la dignité des journalistes, selon ce que le syndicat a informé dans sa déclaration.
Le syndicat a souligné qu’il ne transigerait pas dans la défense de ses affiliés, quel que soit l’agresseur, et qu’il n’épargnerait aucun effort pour diffamer ces attaques visant à recruter des journalistes et à renvoyer les médias au domicile de l’obéissance, et ne leur permettra pas d’être inclus dans conflits partisans étroits.
Abeer Moussa avait publié un clip vidéo en direct sur son journal officiel sur Facebook, qui a été diffusé sur des pages du réseau social, dans lequel elle s’est interrogée sur les raisons de la présence d’un journaliste en retard à la Chambre des représentants, et a déclaré lors de la vidéo qu’il y a encore des malheurs à découvrir à la Chambre.
Le syndicat a répondu en disant que la députée tentait de tromper le spectateur qu’elle avait saisi le journaliste dans une situation «suspecte». Le syndicat a indiqué qu’Abeer Moussa avait délibérément dénaturé les journalistes et les avait incités.
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