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Un député tunisien fait une grève de la faim..et une prise de position solidaire avec lui samedi

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Rédaction Le 2021-09-09 08:17:00, Un député tunisien fait une grève de la faim..et une prise de position solidaire avec lui samedi

Député tunisien, Yassin Ayari, dont les travaux ont été suspendus, a entamé une grève de la faim dans sa prison de Mornaguia (ouest de la capitale), pour protester contre son procès devant le tribunal militaire.

Le « Mouvement Amal et Action » dirigé par Yassin Al-Ayari a déclaré dans un communiqué sur Facebook que ce dernier « a fait une grève de la faim dans sa cellule de la prison de Mornaguia mardi matin, après avoir mis en œuvre toutes les méthodes légales pour déposer sa plainte, qui s’est heurtée à des violations et à des violations de la loi. »

Le communiqué explique que « Al-Ayari est entré dans sa grève, en raison du nouveau pistage militaire, auquel il s’est trouvé exposé les jours précédents, et le sujet de ses blogs qu’il a écrits après le 25 juillet précédent, rejetant les mesures exceptionnelles annoncées par le président Qais Saeed, et la grave violation de la liberté d’expression et l’inclusion de tribunaux militaires pour étouffer la voix des civils.

Le communiqué soulignait que les conditions de santé du député en prison n’étaient pas appropriées, soulignant qu’« un dossier médical a été déposé auprès de l’administration pénitentiaire, qui indique qu’il souffre d’une maladie avec laquelle il ne peut pas manger de nourriture sans la réchauffer, ce qui a contribué à la détérioration et l’aggravation de sa santé.

Le 30 juillet, les forces de sécurité ont arrêté al-Ayari et il a été emprisonné sur la base d’une décision de justice militaire de deux mois. Selon la justice militaire, la décision est intervenue en raison de « participation à la destruction du moral de l’armée, atteinte à la défense et atteinte à la dignité de l’armée nationale ».

Selon le communiqué, Al-Ayari a exprimé son « rejet de toutes les poursuites militaires contre des civils tunisiens », appelant à « des procédures rapides pour abandonner les charges retenues contre lui, en particulier les militaires ».

Al-Ayari a affirmé qu’il y avait une intention claire de prolonger son emprisonnement indéfiniment, et qu’il protestait contre le manque de conditions adéquates pour son état de santé, selon le communiqué.

Le mouvement « Espoir et Action » organise samedi prochain une manifestation contre le nouveau procès militaire d’Al-Ayari, devant le théâtre municipal de la capitale.

Le 11 août, la défense d’al-Ayari a déclaré, lors d’une conférence de presse dans la capitale, Tunis, que « le procès militaire du député Yassin al-Ayari est un grand grief, appelant à la suspension des procès civils devant les tribunaux militaires ».

L’avocat de la défense, Mukhtar Al-Jamai, a déclaré à l’époque que la décision d’emprisonner son client pendant deux mois avait été « prise sans en informer son avocat, et qu’elle était contraire à la loi et liée à un règlement de compte politique avec les gouvernements précédents ».

Le 25 juillet, le président tunisien a décidé de geler les travaux du Parlement dirigé par Ghannouchi, pour une durée de 30 jours (prolongée le 23 août), de lever l’immunité des députés, et de limoger le Premier ministre Hisham Al-Mashishi, à condition que il assume lui-même le pouvoir exécutif, avec l’aide d’un gouvernement dont le chef est nommé. Puis il donne des ordres de destituer les fonctionnaires et d’en nommer d’autres.

La majorité des partis, dont « Ennahda », ont rejeté les mesures exceptionnelles de Saïd, et certains les ont considérées comme un « coup contre la constitution », tandis que d’autres les ont soutenus, les considérant comme une « correction du cap », au vu des crises économiques et les répercussions de la pandémie de Corona.

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